Nicolas Mathieu, professeur d’université en histoire romaine à Grenoble Alpes, raconte son parcours d’enseignant-chercheur et sa passion pour la transmission

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10 octobre 2016

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Nicolas Mathieu et al., « Nicolas Mathieu, professeur d’université en histoire romaine à Grenoble Alpes, raconte son parcours d’enseignant-chercheur et sa passion pour la transmission », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.zkxsdz


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Suite à une formation initiale en lettres classiques, Nicolas Mathieu, passionné d’Antiquité, est incité pendant sa prépa, par un jeune professeur agrégé d’histoire à s’orienter vers des études d’histoire ancienne. Alors en hypokhâgne à Jules Ferry à Paris, il s’inscrit parallèlement aux cours d’histoire romaine à la Sorbonne, et passe une licence spécialisée en épigraphie auprès d’André Chastagnol. Appréciant plus largement l’histoire et la géographie, il est attiré à ouvrir ces disciplines vers un plus large public. Il se tourne alors naturellement vers la pédagogie et obtient le Capes puis l’agrégation. Tout en enseignant dans le secondaire dans le département de la Sarthe, il prépare sa thèse, en suivant les séminaires de Marcel Le Glay et André Chastagnol à Paris, il y rencontre tous les épigraphistes. En 1992, il soutient sa thèse sur la prosopographie, qui sera publiée quelques années plus tard. De 1995 à 2007, il est maître de conférences à l’Université de Rennes 2, et encadre de nombreux travaux universitaires et mémoires de maîtrise. Près des jeunes étudiants, il est confronté à des cultures très diversifiés, cette expérience pédagogique se révèle réellement stimulante pour l’historien. Il envisage alors son habilitation à diriger la recherche sous le parrainage d'un historien épigraphiste, Patrick Le Roux. L’habilitation est l’occasion pour Nicolas Mathieu d’élargir, de renouveler ses propres recherches ou de proposer des nouvelles problématiques à traiter. Il choisit le thème de la parentalité qui lui permet d’avoir une approche anthropologique. Il envisage dès le début de son étude, la publication de ce mémoire. Il souhaite porter un regard croiser entre l’histoire et l’archéologie et travaille sur la relation entre le texte et l’image, les sources littéraires, épigraphiques et iconographiques. Il parfait sa formation d’épigraphiste et intègre l’unité de recherche de l’Année épigraphique. Lié aux travaux de Pierre Brulé sur le corps, il collabore actuellement sur un dictionnaire du corps. Mais il ressent l'ego-histoire comme un exercice artificiel. Il l’articule alors autour d’une question, d’une enquête, au sens premier du terme, en mettant en avant les rencontres personnelles, intellectuelles et le goût de transmettre dans son parcours d’historien. Depuis 2007, il est professeur d’université d’histoire ancienne à l'université de Grenoble-Alpes et reconnaît que l’habilitation a permis de donner un sens, une unité à son travail.

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