We Can’t See the Tree for the Veil Ce voile qui cache la forêt En Fr

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2010

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Houria Abdelouahed, « Ce voile qui cache la forêt », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10.3917/top.110.0183


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Résumé En Fr

The recent unease in the Arab and Muslim world highlighted by the question of the hijâb (translated as ‘veil’) revolves around the articulation of being seen and seeing. While religious texts advocate a conservative vision of woman, commentaries on these texts by exegetes from the Middle Ages to current times, reflect the archaic anxieties aroused by the female body in this light. A veiled face ceases to be the mirror in which the other perceives his own reflection and becomes an expression of the Uncanny in its most terrifying form. Hence the need to link the Uncanny with Medusa’s head. Medusa was the most deadly of the three gorgons and makes an astonishing appearance in much of the writing of historiographs on pre-Islamic mother-goddesses.

Le nouveau malaise dans la culture arabo-musulmane, à travers le problème du hijâb (traduit par « voile ») pivote autour d’un entrelacs entre voir et être vu.Si le Texte prône une vision conservatrice de la femme, les différents commentaires des exégètes, au Moyen Âge et aujourd’hui, font miroiter des angoisses archaïques face au corps féminin. Le visage cesse d’être le miroir – où l’autre voit le reflet dédoublé de lui-même –, pour devenir l’unheimlich effrayant. D’où la nécessité de faire le lien entre l’inquiétante étrangeté et la tête de Méduse, la plus mortelle des trois Grées qui revient de façon extraordinaire dans les écrits des historiographes autour des déesses-mères préislamiques.

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