Un dramaturge à la croisée des héritages : Thomas Corneille et La Mort d’Annibal (1669)

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2020

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Caroline Labrune, « Un dramaturge à la croisée des héritages : Thomas Corneille et La Mort d’Annibal (1669) », Littératures classiques, ID : 10670/1.zoxjfk


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La Mort d’Annibal de Thomas Corneille est souvent présentée comme lourdement débitrice du Nicomède de Pierre Corneille – idée que la notion de médiation permet de nuancer. Contrairement à son frère, Thomas Corneille traite un sujet connu de ses contemporains, ce qui le pousse à consulter de nombreuses sources. Ces multiples médiations permettent un traitement complexe de la source antique, qui fonde l’originalité de La Mort d’Annibal vis-à-vis de Nicomède et qui fait de Thomas Corneille non pas le servile écho de la matière antique, mais son médiateur.

Thomas Corneille’s La Mort d’Annibal is usually considered to be greatly indebted to Pierre Corneille’s Nicomède. Thanks to the notion of mediation, this idea can be questioned. Unlike Pierre, Thomas Corneille developed a subject that was very well-known in his time, which led him to consult varied sources. This multi-layered interpretation of the classical tradition makes La Mort d’Annibal an original play and not only a copy of Nicomède; it also shows that Thomas Corneille transformed and renewed the mediations he consulted, instead of simply repeating them.

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