2018
Cairn
Owen Heathcote, « Mobilier et immobilier dans « César Birotteau » », L'Année balzacienne, ID : 10670/1.zp5oeq
Le statut de l’immobilier et du mobilier constitue l’un des grands enjeux de César Birotteau. Au début du texte César est en train d’arpenter son appartement pour décider de la nouvelle configuration de son local et de ses nouveaux meubles. Bien que César ne soit pas propriétaire de l’appartement, pour lui mobilier et immobilier restent inséparables. Une fois les travaux terminés, le nouvel appartement restera d’ailleurs inchangé, même après le départ de César. À la différence du mobilier immobile, l’immobilier se définit par son évanescence et sa virtualité. Les terrains de la Madeleine, par exemple, restent à l’état de rêve et de spéculation. Vu cette divergence paradoxale entre un mobilier immobile et un immobilier mobile, y a-t-il dans le texte, à l’époque de la Restauration, l’amorce d’une réconciliation ? Par exemple, dans la caisse-comptoir des commerçants de Balzac ?