23 janvier 2018
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Mathieu Bélisle, « Conclusion (ou petit éloge de la drôlerie) », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10670/1.zq60cm
Il existe au sujet des écrivains qui ont le sens de l’humour ou du comique une présomption de gravité qui fait en sorte qu’une œuvre drôle, si d’aventure elle présente quelque qualité esthétique, est le plus souvent considérée comme servant de masque à un homme inquiet. Dans Albert Cohen, le Seigneur (1995), Jean Blot fait état d’une rencontre marquante avec l’auteur de Mangeclous. Après avoir décrit dans le détail l’appartement et les somptueux habits du romancier genevois – vers la fin de s...