La surprise comme mesure de l’empiricité des simulations computationnelles

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2015

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Franck Varenne, « La surprise comme mesure de l’empiricité des simulations computationnelles », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.zqodh6


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Résumé En Fr

This chapter elaborates and develops the thesis originally put forward by Mary Morgan (2005) that some mathematical models may surprise us, but that none of them can completely confound us, i.e. let us unable to produce an ex post theoretical understanding of the outcome of the model calculations. This chapter intends to object and demonstrate that what is certainly true of classical mathematical models is however not true of pluri-formalized simulations with multiple axiomatic bases. This chapter thus proposes to show that - and why - some of these computational simulations that are now booming in the sciences not only surprise us but also confound us. To do so, it shows too that it is needed to elaborate and articulate with some new precision the concept of weak emergence initially due, for its part, to Mark A. Bedau (1997).

Ce chapitre élabore et développe la thèse initialement due à Mary Morgan (2005) selon laquelle certains modèles mathématiques peuvent nous surprendre mais qu'aucun d'entre eux ne peut complètement nous déconcerter, c'est-à-dire nous trouver dans une incapacité à produire une compréhension théorique ex post du résultat du calcul du modèle. Il entend objecter et démontrer que ce qui est certes vrai des modèles mathématiques classiques n'est cependant pas vrai des simulations pluriformalisées, à bases axiomatiques multiples. Ce chapitre propose ainsi de montrer que - et pourquoi - certaines de ces simulations computationnelles aujourd'hui en plein essor dans les sciences non seulement nous surprennent mais aussi nous déconcertent. Il faut pour cela élaborer également et articuler avec quelques précisions nouvelles le concept d'émergence faible initialement dû, quant à lui, à Mark A. Bedau (1997).

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