L’impact de l’évolution des taux souverains sur les conditions de financement des économies française, espagnole et italienne

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Jean Barthélemy et al., « L’impact de l’évolution des taux souverains sur les conditions de financement des économies française, espagnole et italienne », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10670/1.zrsl1o


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Cette étude mesure l’impact de l’augmentation des écarts entre les taux souverains européens sur les coûts de financement bancaire et obligataire ainsi que sur les swaps de défaut de crédit bancaires et non bancaires. L’analyse porte sur les trois plus grandes économies de la zone euro (hors Allemagne, considérée ici comme la référence) : Espagne, France et Italie. Les écarts entre les taux souverains influencent fortement et significativement les taux des nouveaux crédits aux sociétés non financières (SNF) et ceux des nouveaux crédits immobiliers à court comme à long terme. De même, ils se propagent aux taux des obligations d’entreprises non financières notées BBB. Ainsi, les évolutions récentes des taux des crédits aux SNF, des obligations des entreprises notées BBB et des crédits immobiliers peuvent être attribuées pratiquement dans leur totalité à l’évolution concomitante des écarts de taux souverains. De même, ces estimations suggèrent une propagation forte mais partielle des écarts entre les taux souverains vers les swaps de défaut de crédit des SNF et des entreprises bancaires. Les swaps de défaut des crédits bancaires français sont les plus affectés par les écarts de taux souverains. Finalement, près de la moitié des écarts des swaps de défaut des crédits bancaires (par rapport à leurs équivalents allemands) peuvent être expliqués par les écarts entre les taux souverains. Ces résultats suggèrent une forte relation entre les taux auxquels se financent les États d’une part, les entreprises et les ménages d’autre part.

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