La santé à Montreuil : comment se positionne la ville à l'échelle locale pour réduire les inégalités sociales et territoriales de santé ?

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La constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) signée le 22 juillet 1946 définit la santé comme « un état de bien-être physique, mental et social, ne consistant pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité ». La prise en compte de la santé à l’échelle locale n’a pas toujours été une évidence. Néanmoins, depuis plusieurs décennies, l’État développe une politique de plus en plus décentralisée. Les questions de santé se voient désormais abordées du point de vue du territoire. De ce fait, l’approche géographique des questions de santé publique peut s’avérer particulièrement pertinente, permettant de mieux appréhender les dynamiques structurantes des territoires et leurs spécificités.Ce mémoire s’intéresse au positionnement de la ville de Montreuil quant à sa politique de santé. Il cherche à comprendre les différents leviers mis en place par la municipalité dans son objectif de réduction des Inégalités sociales et territoriales de santé (ISTS). En effet, la ville s’avère être, du fait de la pluralité de ses habitants, un terrain particulièrement approprié à l’étude des ISTS. L’ancienne ville communiste reste marquée par un engagement municipal fort et développe encore à ce jour de nombreux outils pour améliorer les conditions de vie de sa population. En effet à Montreuil, l’offre en santé ne semble pas se résumer à l’offre de professionnels de santé sur le territoire. On remarque un investissement et une mobilisation réelle de la ville, particulièrement observable à travers le travail des Centres municipaux de Santé, soit des professionnels de santé salariés de la ville.