La parole de l’enfant placé, mise dans les guillemets des écrits professionnels

Fiche du document

Date

2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Joël Chalubert, « La parole de l’enfant placé, mise dans les guillemets des écrits professionnels », Revue de l'enfance et de l'adolescence, ID : 10670/1.zsj86i


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

L’auteur propose une réflexion sur le sens des guillemets entre lesquels le professionnel doit placer la parole d’un enfant, placé lui-même dans une autre famille, un autre lieu que le sien. Les guillemets permettent-ils la neutralité voulue par les institutions, garantissent-ils que la parole de l’enfant soit réellement bien entendue, comprise ? Le professionnel se protège-t-il en faisant ce que la loi lui commande d’écrire, à savoir l’usage de ces fameux guillemets ?L’auteur conclut à la nécessité absolue de s’inclure dans l’écrit, d’« y être » de sa subjectivité, même objectivée par l’écrit, au risque sinon de rédiger un pur papier administratif, souvent rare de signifiants.

The author proposes a reflection on the meaning of quotation marks in which the skilled worker must put the words of a child fostered in another family, another place. Do the quotation marks enable the institutions a satisfactory neutrality? Do they guarantee the understanding of the child’s speech? Does the skilled worker protect themself in using quotation marks, which is what the law requires?The author concludes that it is absolutely necessary to be part of the writing in including their own subjectivity into the text, even the act of writing implies objectification. Otherwise, the risk is to produce a mere administrative paper, with few signifiers most of the time.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en