2021
Tristan Leperlier, « Le sacrifice de la littérature : Heur(t)s et malheurs d'une littérature engagée après 1988 », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.ztmraa
Avant d’assassiner l’homme, la guerre civile a tué l’écrivain. Ecrivain algérien majeur des années 1980, Rachid Mimouni en est venu dans les années 1990 à sacrifier la littérature sur l’autel du combat politique contre les islamistes. Entre L'Honneur de la tribu en 1989 et La Malédiction en 1993, on assiste à la rupture du délicat équilibre entre littérature et politique, qui caractérisait jusqu’alors son œuvre et son combat intellectuel, au profit de l’engagement politique brut par le roman à thèse.