Perspectives horrifiques contemporaines : le traitement de la famille dans Hereditary, The Witch et Midsommar ou la remise en scène et en question d’un héritage ambivalent

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2020

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Lucie Patronnat, « Perspectives horrifiques contemporaines : le traitement de la famille dans Hereditary, The Witch et Midsommar ou la remise en scène et en question d’un héritage ambivalent », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.zu7tep


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Cette recherche a pour ambition d'analyser la manière dont le corpus, composé de trois films d’horreur contemporains, met en scène la cellule familiale : de quel traitement esthétique et narratif fait-elle ici l’objet ? Hereditary, The Witch et Midsommar apparaissent d’emblée comme des œuvres hybrides, ou drame, horreur, tragédie et merveilleux cohabitent sous l’égide d’un « même motif unifiant » : la famille. Or les formes filmiques, à la lumière de la théorie psychanalytique, révèlent la dimension profondément ambigüe du lien familial et de cet héritage dont il est le vecteur ; et si l’horreur, ici, était filiale, historique, naturelle ? Le groupe sectaire qui menace le fragile équilibre du foyer se présente alors comme le reflet inquiétant de la famille elle-même, que les formes filmiques imitent, subvertissent et recomposent dans la secte. Et la dialectique – ambivalence, retour – de l’« unheimlich » freudien, dont les motifs esthétiques ont jalonné l’analyse, s’actualise enfin dans la trajectoire circulaire des œuvres du corpus.

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