Selective immigration policies, human capital accumulation and migration duration in infinite horizon

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Francesco Magris et al., « Selective immigration policies, human capital accumulation and migration duration in infinite horizon », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.zui84a


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Résumé En Fr

An increasing literature encourages the use of selective immigration policies as a tool to promote incentives to education. It is argued that, since not everybody is allowed to migrate, under these policies a poor country may well turn out with more human capital than in autarchy. The implicit assumption is that migrations are permanent. However, this assumption has recently been dropped: a large literature studies the optimal migration duration in an intertemporal framework. In our work we study how selective immigration policies affect the human capital accumulation and the migration duration. Unlike most of the existing literature, the probability of entering abroad is endogenous and our analisys is not limited to two periods: there is no reason to consider a single migration spell, and our infinite-horizon model includes an aggregate shock as a source of constrained migration. Contrary to the "brain gain with a brain drain" reasoning, we show that selective policies may be harmful for human capital accumulation. As a consequence, their effectiveness is questionable, and they may produce a "brain loss" rather than a brain gain. Besides, borders closure backfires on migration duration especially for unskilled workers.

Une littérature croissante encourage l'utilisation des politiques d'immigration sélective comme outil pour favoriser les incitations à l'éducation. L'idée de base est que, puisque l'entrée à l'étranger n'est pas permise à tout le monde, un pays pauvre peut enfin retenir plus de capital humain que dans l'autarcie. L'hypothèse implicite est que les migrations sont permanentes. Cependant, cette hypothèse a été récemment abandonnée : une grande partie de la littérature étudie la durée optimale de migration dans un cadre intertemporel. Dans notre article nous étudions comment les politiques d'immigration sélective affectent l'accumulation de capital humain et la durée de la migration. A la différence de la littérature existante, la probabilité d'entrer à l'étranger est endogène et notre analyse n'est pas limitée à deux périodes : il n'y a aucune raison de considérer une seule période de migration, et notre modèle d'horizon infini inclut un choc qui peut causer une migration forcée. Contrairement à la théorie du "brain gain with a brain drain", nous démontrons que les politiques sélectives peuvent aussi être nocives pour l'accumulation de capital humain. Par conséquent, leur efficacité est incertaine et elles peuvent produire une "brain loss" plutôt qu'un "brain gain". En outre, la fermeture des frontières rétroagit sur la durée des migrations, particulièrement pour les travailleurs non qualifiés.

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