Le cas de Mégara Hyblaea est-il exemplaire ?

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1999

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François Villard, « Le cas de Mégara Hyblaea est-il exemplaire ? », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.zuqz96


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Résumé Fr

Après une évocation des circonstances qui nous ont conduits, P. Auberson, G. Vallet et moi-même, à la découverte de l'organisation urbaine de Mégara Hyblaea à l'époque archaïque, sont rappelés les faits désormais acquis : existence dès le départ d'un plan régulier de groupes de rues parallèles et équidistantes, organisés autour de l'agora mais non orthogonaux entre eux, correspondant à une localisation primitive, mais respectés à travers le temps, en dépit du développement d'un premier urbanisme, dès la seconde moitié du VIIe siècle. L'article souligne ensuite les conditions particulières de l'installation des premiers colons, privés d'œciste, baignant dans un climat stylistique de géométrique linéaire non orthogonal (celui des coupes «de Thapsos»), le caractère dispersé de l'habitat primitif, qui laisserait à penser que les îlots n'étaient au départ divisés qu'en quatre lots de terre, la possibilité enfin de la multiplication de la cellule familiale primitive, conduisant à la division du cléros en unités plus petites ; cet enracinement des groupes familiaux expliquerait peut-être l'impossibilité d'admettre de nouveaux colons venus de l'extérieur, la nécessité au contraire de trouver un exutoire au surplus de population (fondation de Sélinonte), enfin le respect scrupuleux par les générations successives d'un réseau urbain, à l'origine à peine tracé sur le terrain. Savoir avec une quasi certitude que l'on peut faire remonter au troisième quart du VIIIe siècle la constitution de groupes d'hommes libres, de même origine, associés au départ dans une structure de type égalitaire, semble peut-être l'acquisition la plus importante de nos expériences mégariennes : elle rendrait en somme plus crédible, pour la même époque, le mythe spartiate.

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