2016
Cairn
Jean-Pierre Sonnet, « D’Isaïe à Jonas : les ailes de la colombe », Nouvelle revue théologique, ID : 10670/1.zv4jsq
Pourquoi Jonas s’appelle-t-il donc yōnāh – « colombe », en hébreu ? L’article examine la filière poétique de ce nom dans un phénomène d’intertextualité entre Jon 1,3 – Jonas fuyant en bateau vers Tarsis – et Is 60,8-9 où les bateaux de Tarsis affluant vers Jérusalem sont assimilés à des colombes volant vers leurs colombiers. Jonas est ainsi la colombe qui vole à contresens. Ce faisant, il s’inscrit en faux dans l’universalisme qui se déclare en Is 50-66, et dans le dessein divin.