Couleur, sol affranchisseur et citoyenneté. Le destin haïtien d’un principe révolutionnaire

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Yerri Urban, « Couleur, sol affranchisseur et citoyenneté. Le destin haïtien d’un principe révolutionnaire », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.zwhbgd


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De 1805 à 1918, presque toutes les constitutions haïtiennes lient, à des degrés divers, la citoyenneté/nationalité à une condition de couleur, noire d’abord, puis élargie aux Indiens (entre 1816 et 1889). Dans le même temps, elles réaffirment l’abolition de l’esclavage et la vertu affranchissante du sol haïtien. Cette conjonction entre citoyenneté et sol affranchisseur trouve son origine sous la Révolution française, qui a un rapport complexe avec la couleur. En effet, si la loi des 28 septembre et 16 octobre 1791 affirme que le sol affranchisseur, limité à la métropole, implique la citoyenneté, sans distinction de couleur, si ce principe est étendu aux colonies lors de l’abolition de 1794, il est aménagé et devient sensible à la couleur en 1798. À partir de 1805, Haïti sera en partie l’héritière de cette évolution, tout en y ajoutant des dimensions nouvelles liées à son statut de premier État noir dans une Amérique alors largement esclavagiste.

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