12 juillet 2022
Rémi Digonnet, « Duplicités métaphoriques en architecture: « I am business. I am profit and loss. I am beauty come into the hell of the practical. Such is the lament of the skyscraper in its pragmatic camouflage » (Koolhaas, 1978) », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.zx13a5
Situé à mi-chemin entre l’architecte-urbaniste et le citoyen, le manifeste a pour fonction d’exposer une vision architecturale, à rendre « manifeste » une perception urbanistique. Parfois dit, souvent écrit, il use de mots choisis pour formaliser des idées. C’est par l’analyse des métaphores architecturales extraites de deux manifestes que cet article vise d’une part à dévoiler les modalités du dédoublement du dire architectural et d’en saisir d’autre part les veines métaphoriques qui permettent aux auteurs d’exprimer leur vision propre de l’urbanisme.Le corpus étudié est composé de deux manifestes urbanistiques ayant pour objet commun la ville de New York, à savoir Quand les cathédrales étaient blanches de Le Corbusier, et Delirious New York de Rem Koolhaas.