Introduction : Les écrivains au risque de la littérature. L’État et les intellectuels en Arménie soviétique

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30 décembre 2022

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Claire Mouradian, « Introduction : Les écrivains au risque de la littérature. L’État et les intellectuels en Arménie soviétique », HAL-SHS : histoire, ID : 10.5077/journals/connexe.2022.e1042


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Cet article porte sur la littérature arméno-soviétique et étudie les relations entre le pouvoir communiste et les écrivains. Ces derniers sont soumis aux injonctions d’un État totalitaire qui, depuis Lénine, a toujours considéré la littérature comme un instrument de propagande, et les hommes de lettres – et plus généralement les intellectuels – comme des auxiliaires du Parti. D’où la difficulté de traiter de courants et d’esthétiques littéraires indépendamment des diverses phases de l’histoire de l’URSS. Outre des questionnements communs aux peuples non-russes – s’agit-il d’une littérature nationale ou provinciale ? –, en Arménie s’ajoutent ceux spécifiques à un pays héritier d’influences culturelles diverses après plusieurs siècles de partage entre des empires, une double norme linguistique (orientale et occidentale), et une diaspora mondiale issue du génocide de 1915. On y mesure ainsi les effets de la volonté uniformisatrice d’une littérature devant être « nationale par la forme, socialiste par le contenu », aboutissant souvent à sa folklorisation, mais aussi une certaine résistance des « ingénieurs des âmes » à ce processus.

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