Les Expositions coloniales de 1906 et de 1922 à Marseille : deux évènements éphémères majeurs dans l’histoire de la Cité Phocéenne et l’histoire des expositions internationales

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4 décembre 2020

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Julie Rateau-Holbach, « Les Expositions coloniales de 1906 et de 1922 à Marseille : deux évènements éphémères majeurs dans l’histoire de la Cité Phocéenne et l’histoire des expositions internationales », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.zy03nh


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Julie Rateau-Holbach, Aix Marseille Univ, CNRS, TELEMME, Aix-en-Provence, France"Il s’observe au XIXe siècle en France, une importante augmentation du nombre des expositions internationales dites industrielles et agricoles ou universelles dont beaucoup offrent une petite part aux colonies. Au fil des décennies, cette section des colonies va s’étendre (taille des emplacements, nombre d’exposants…) en liaison étroite avec l’expansion territoriale des puissances coloniales et notamment de la France en outre-mer. L’évolution scénographique qui l’accompagne, entraine une architecture de plus en plus spectaculaire induite par des objectifs idéologiques de propagande et de pédagogie d’une part, et par l’importance accordée au divertissement né du dépaysement et de la représentation grandiose de cet « ailleurs » exotique d’autre part. Outre la légitimité d’organiser une Exposition Coloniale en 1906 dans la Cité phocéenne par le statut de son port ouvert sur la Méditerranée et sa place commerciale à l’international, le projet a été largement appuyé, dès 1901, par un industriel, Jules Charles-Roux (1841-1918), chargé de la section coloniale de l’Exposition Universelle de 1900, et un scientifique : le Dr Édouard Heckel (1843-1916), directeur-fondateur du Musée-Institut colonial de Marseille. D’un point de vue local, cette exposition devait s’inscrire dans une volonté de relancer l’économie de la ville mise à mal par de nombreuses grèves d’ouvriers du port en 1901 et 1902, et d’appuyer une campagne de promotion de la ville de Marseille bien souvent oubliée par une centralisation excessive autour de la capitale. Les transformations urbaines vont être la première étape de ce chantier titanesque. Ainsi l’ancien champ de manœuvres militaire du Rouet, après de nombreux aménagements, accueille la première Exposition Coloniale et devient, après la seconde de 1922 (dont il demeure quelques vestiges), l’actuel Parc des Expositions Chanot (Marseille, 8ème arrondissement). Illustrée par une visite virtuelle richement documentée des deux expositions Coloniales de Marseille de 1906 et 1922, cette contribution propose d’identifier et de repositionner dans leur contexte les objectifs de ces deux évènements internationaux au regard de l’histoire et de l’avenir de la Cité phocéenne dans le premier quart du XXe siècle, à l’échelle locale, nationale et internationale."

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