L’expérience doctorale de femmes : analyse à la lumière de l’engagement

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2025

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  • 20.500.13089/13gp5
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Céline Mahieu et al., « L’expérience doctorale de femmes : analyse à la lumière de l’engagement », Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur


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Résumé Fr En

Dans le contexte actuel d’universitarisation, cette recherche s’intéresse à l’engagement croissant en doctorat des sages-femmes enseignantes françaises, groupe professionnel quasi-exclusivement féminin (97,2 % des sages-femmes françaises sont des femmes). Nous avons évalué l’engagement en doctorat de ces femmes en référence à leur expérience vécue et identifié les facteurs ayant une influence sur cet engagement. L’étude repose sur une méthodologie qualitative longitudinale comprenant deux séries d’entretiens auprès de 15 sages-femmes enseignantes doctorantes à un an d’intervalle. Une analyse de contenu a montré un engagement fort de cette population tant au niveau comportemental, que cognitif et émotionnel. Les interviewées insistent sur l’importance d’accorder un sens à leur engagement, de « compartimenter » leur temps pour articuler leurs trajectoires de vie personnelle, professionnelle et doctorale. Être engagée en doctorat en conservant une activité salariée et en ayant une vie de famille génère une surcharge mentale risquant de se compliquer par un burn-out académique. Elles disposent de peu de temps pour s’acculturer au monde universitaire. Bien souvent, le superviseur de thèse représente l’unique membre académique avec qui elles échangent concernant « l’habitus » universitaire. Pour améliorer la performance académique et le sentiment de bien-être des doctorantes, Déri et al. (2023) proposent des temps de rencontres entre pairs. C’est une piste intéressante au regard des résultats de notre étude. Cette enquête originale s’inscrit dans des recherches émergentes sur l’accompagnement doctoral (Berthiaume et al., 2020; Löfström et al., 2022).

In the current context of universitization, this research looks at the growing involvement of teaching midwives in doctoral studies. This professional group is largely female, with 97.2% of French midwives being women. We assessed these women's commitment in doctoral studies with reference to their lived experience, and identified the factors influencing this commitment. The study was based on a longitudinal qualitative methodology involving two series of interviews with 15 doctoral midwife teachers one year apart. A content analysis showed a high level of commitment from this population at behavioural, cognitive and emotional levels. The interviewees stressed the importance to give meaning to their commitment and to “compartmentalize” their time in order to articulate their personal, professional and doctoral life trajectories. Being involved in a doctorate while still working and having a family generates a mental overload that can be complicated by academic burn-out. They have little time to become acculturated to the academic world. Very often, the thesis supervisor is the only academic member with whom they have contact about the university world. To improve the academic performance and sense of well-being of female doctoral students, Déri and al. (2023) suggest that time be set aside for meetings between peers. This is an interesting approach given the results of our study. This unpublished survey is in line with emerging research on doctoral support (Berthiaume and al., 2020; Löfström and al., 2022).

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