Haranguer ses capitaines ? Le duc de Guise, chef de guerre et stratège de mots à Châlons-en-Champagne (26 mars 1585)

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2019

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  • 20.500.13089/78aj
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Résumé 0

Dans ouvrages du xvie siècle, la harangue militaire du chef de guerre précède toujours la bataille : elle représente aux hommes les justes causes de leur sacrifice, leur donne courage et suscite l’obéissance. Pourtant, il semble que l’usage de prononcer des discours dans le feu de l’action militaire se soit perdu pendant les guerres civiles en France. En revanche, se diffusent certains discours très élaborés destinés à avoir une résonance politique large, comme celui du duc de Guise à Châlons-en-Champagne le 26 mars 1585. Peu importe s’il a été, ou non, prononcé. Il s’intègre dans le débat politique d’une prise d’armes de la Ligue après la mort du duc d’Anjou. Construit de façon habile, il n’est pas explicitement un discours de rébellion et veille à construire une image fameuse de la maison Lorraine-Guise. Être un grand capitaine, c’est aussi être stratège de sa gloire par les mots ce qui n’est pas sans danger politique, les mots pouvant aussi être utilisés à son encontre.

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