2013
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Fabienne Maillard, « La disgrâce d’un diplôme professionnel français : le brevet d’études professionnelles », Cahiers de la recherche sur l'éducation et les savoirs
Institué en France en 1966, le Brevet d’études professionnelles (BEP) a longtemps été promu par le ministère de l’Éducation nationale, qui a voulu en faire le diplôme professionnel de référence pour l’accès aux emplois d’ouvriers et d’employés qualifiés. Après la création du baccalauréat professionnel en 1985, le BEP est devenu le principal diplôme de la voie professionnelle. Depuis la fin des années 1990 cependant, plusieurs réformes ont eu lieu dans cette voie de formation et de nouvelles orientations politiques ont pris place. Elles ont progressivement disqualifié le BEP avant d’aboutir à la suppression de son cursus de formation, prélude possible à sa disparition totale. Dès lors que cette décision intervient après le déclin et la relance d’un autre diplôme proche du BEP, le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), elle invite à mettre en question la politique éducative menée dans la voie professionnelle depuis trente ans.