2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2221-4038
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0992-7654
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/f5xb
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/dhfles.4351
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
Javier Suso López, « Une troisième « voie » pour apprendre les langues : la Ianua Linguarum de W. Bathe (1611) », Documents pour l’histoire du français langue étrangère ou seconde
Cet article prétend exposer en quoi consiste la « voie moyenne » d’enseignement des langues proposée par la Ianua Linguarum de W. Bathe (1611). Bathe propose un matériel d’enseignement de la langue nouveau (language learning material) avec une organisation nouvelle du lexique (classé sous forme de mots familiers, rares, fondamentaux et dérivés), qui est introduit dans des « sentences » ordonnées thématiquement, non pas à travers des critères « situationnels » comme dans les colloques, mais selon l’ordre des vertus morales. La troisième « voie moyenne » n’est donc pas une méthode éclectique, à mi-chemin entre méthode régulière (par les règles) et irrégulière (par l’usage), mais une voie où l’on apprend le vocabulaire de façon ordonnée (et aussi la correction de la langue et le « style », mais de façon implicite) à travers la mémorisation de sentences. Nous considérons ainsi que la Ianua de Bathe est un jalon important dans la réflexion théorique sur l’enseignement/apprentissages des langues au XVIIe siècle.