Considérations sur le castillan à l’âge d’or de la traduction (1540-1570)

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2021

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  • 20.500.13089/fcr0
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Résumé Fr Es

Le nombre et l’importance des traductions publiées dans les décennies centrales du XVIe siècle, dont on présente un répertoire en annexe, rendent plausible l’hypothèse d’un âge d’or de la traduction à cette période. La comparaison avec le cas du Moyen Âge, mieux étudié, fait ressortir les traits particuliers de la pratique traductrice à la Renaissance ; le rôle actif de l’imprimerie, lié à une nouvelle demande provenant de lecteurs de plus en plus nombreux, et la position de patron que certains intellectuels tentent de donner non seulement à la personne du prince, mais à la monarchie comme construction politique en pleine consolidation. Les paratextes affirment un engagement des traducteurs, au service d’une république ou nation dont l’accomplissement et le prestige leur paraît dépendre du sort de la langue. Le devoir de travailler pour l’enrichir fait l’unité de propos des traducteurs de cette période qui vont jusqu’à annexer imaginairement le grand auteur à une langue sentie comme possession du roi et de la nation. Il y a en revanche diverses manières de s’y prendre, en ce qui concerne la prose ; si la plus répandue défend une naturalisation de l’original par sa transposition dans un texte qui mime la spontanéité de la langue parlée, il existe aussi le parti d’adopter autant que possible les caractères stylistiques de certains textes latins et italiens, ou encore de colorer le texte d’arrivée par des emplois et des contructions d’emprunt pour étendre les possibilités expressives du castillan.

El número y la importancia de las traducciones publicadas en los decenios centrales del siglo XVI, hacen plausible la hipótesis de una edad de oro de la traducción. La comparación con el caso medieval, mejor estudiado, ayuda a poner de relieve lo peculiar de las traducciones del Renacimiento clasicista de los años de transición entre los reinados de Carlos V y de Felipe II : la participación activa de la imprenta y de algunos grandes impresores europeos, vinculada a la demanda de lectores cada vez más numerosos, y el patronazgo que ciertos intelectuales intentan asignar no solo a la persona del príncipe sino a la monarquía como construcción política en plena consolidación. Se observa en los paratextos un compromiso de los traductores al servicio de una “república” o nación cuyo auge y prestigio creen unido al destino de la lengua. Esta conciencia de la lengua castellana, designada así con cada vez menos vacilaciones, es el punto de encuentro o confluencia de los traductores de esos años. Llegan incluso a considerar la traducción como anexión del gran autor clásico o extranjero a la lengua castellana entendida como posesión y atributo del rey y de la nación. Hay en cambio varias maneras de proceder en esta anexión, que el artículo examina en lo referente a la prosa; si se admite por lo general el principio de una naturalización lo más completa posible del original por un texto-meta que se acerca a la espontaneidad del castellano hablado, hay quien adopta el partido de imitar de cerca las características estilísticas del autor latino o toscano, ampliando así la paleta expresiva del castellano y contribuyendo a forjar la lengua de una nueva literatura.

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