2023
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1769-7425
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/gkmm
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/glottopol.2849
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Nathalie Auger, « Les langues des familles, des langues d’assez bonne « qualité » pour l’école ? Retour sur les représentations enseignantes », Glottopol
Dans différentes études (Comparons nos langues, Gypsylang, Romtels), nous avons voulu comprendre si les enseignants avaient recours aux langues des élèves pour favoriser l'étayage et les apprentissages. Malgré le fait que les enseignants étaient (in)formés de l'intérêt et des possibilités de travail avec les langues familiales en classe, différentes enquêtes (entretiens, observations participantes) ont pu montrer que cette difficulté à prendre en compte les langues des élèves provenait de représentations spécifiques. La plupart avait trait, à l’image des représentations largement partagées de la société en général (Blanchet 2016), au fait de percevoir les langues des élèves comme n'ayant pas de « qualités » suffisantes (Chiss 2018, Chevalier 2010), donc, en somme, n'ayant pas toutes les caractéristiques d'une langue, pour être utilisée comme une ressource en classe. Cet article mettra donc en lumière ces représentations et évoquera des projets (MALEDIVE, SIRIUS, LISTIAC) qui visent en particulier à travailler ces représentations afin que les langues des élèves soient pleinement considérées comme une ressource utile aux apprentissages.