2021
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https://doi.org/10.4000/rsa.4894
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Joël Zaffran et al., « Ce que ne mesurent pas les politiques publiques », Recherches sociologiques et anthropologiques
La lutte contre le décrochage scolaire fait partie de la vague d’évaluation des politiques publiques (EPP) lancée en 2012 par le Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP). Alors que 110 000 jeunes quittent chaque année le système éducatif sans avoir obtenu de diplôme, certains d’entre eux raccrochent, quelques mois ou quelques années après leur rupture avec l’école, à un dispositif palliatif du décrochage scolaire. L’évaluation de ces dispositifs porte toujours sur la capacité du dispositif à insérer ses bénéficiaires sur le marché du travail, parfois sur les effets in itinere de l’accompagnement réalisé, mais jamais sur les effets subjectifs ex post. En s’appuyant sur des entretiens réalisés avec des jeunes ayant eu recours à des dispositifs palliatifs au décrochage scolaire, on montre qu’il y a un intérêt à apprécier, autrement que par les chiffres, ce que le dispositif fait aux bénéficiaires après qu’ils s’en sont servis, pour ne conclure ni à son inanité ni à son inefficacité.