Les réfugiés politiques grecs en Hongrie après la Seconde Guerre mondiale à la croisée des cultures et des appartenances identitaires. Le cas de Dimitris Hatzis

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2023

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  • 20.500.13089/vne0
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Thomas Dumont, « Les réfugiés politiques grecs en Hongrie après la Seconde Guerre mondiale à la croisée des cultures et des appartenances identitaires. Le cas de Dimitris Hatzis », Revue d'histoire culturelle


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Après la Seconde Guerre mondiale, ainsi que pendant la Dictature des Colonels, la Hongrie a accueilli un grand nombre de réfugiés politiques grecs. La communauté fut si importante que plusieurs structures sociales – de nombreuses écoles grecques notamment – ont pu être créées. Au sein du bloc de l’Est, la Hongrie présentait un communisme plutôt « doux » et pouvait constituer un pont vers l’Ouest. Beaucoup d’intellectuels et artistes exilés dans ce pays circulaient alors relativement facilement entre les deux Europe et ont su construire, progressivement, une double appartenance culturelle. Parmi ces figures, l’écrivain Dimitris Hatzis, grand nom de la littérature grecque du XXe siècle, mérite une attention particulière. Il est l’objet principal de cet article. Également universitaire, spécialiste d’histoire byzantine, Hatzis a beaucoup voyagé, de Hongrie en France notamment, pour laisser évoluer sa libre pensée. De fait, cette personnalité qui se distingue par son manque de docilité à la fois à l’égard du Parti communiste et à l’égard des différents pays qui l’ont accueilli, représente une forme de décloisonnement – idéologique, politique, culturel – progressif de l’Europe. Un décloisonnement pour lequel l’expérience de l’exil des intellectuels et des artistes a joué un rôle important.

Hungary welcomed a significant number of Greek political refugees after the Second World War, as well as during the Colonels’ Dictatorship. The community was so large that social structures – including numerous Greek schools – were created. Within the Eastern bloc, Hungary displayed a rather “soft” communism, and could be considered as a bridge to the West. Many of the country’s exiled intellectuals and artists were travelling relatively easily between the two Europes, and gradually built up a dual cultural identity. Among these figures, writer Dimitris Hatzis, a great name in 20th century Greek literature, deserves particular attention. He is the main focus of this article. As an academic, specialized in Byzantine history, Hatzis traveled extensively, from Hungary to France in particular, and became a free thinker. In fact, this figure, characterized by a lack of docility towards both the Communist Party and the various countries that welcomed him, represents a form of progressive decompartmentalization - ideological, political and cultural - of Europe. And the exilic times of intellectuals and artists like Hatzis certainly played an important role in this decompartmentalization.

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