1741-1742. Chandeliers contre Épiciers

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Jean-Damien [https://orcid.org/0000-0002-0754-9130] Généro et al., « 1741-1742. Chandeliers contre Épiciers », Factums des métiers, ID : 10.34847/nkl.0c96xr8y


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Alors que le point d'achoppement entre corporations reste souvent lié aux démarcations, floues, qui séparent commerce de gros et commerce de détail, il peut emprunter d'autres voies attachées aux gestes commerciaux, et aux débits ordinaires des marchandises. La mesure même des produits, à la suite des ordonnances royales, oppose elle aussi les métiers, comme c'est le cas ici entre chandeliers et épiciers. Si les deux corporations se partagent à un même moment la vente au détail des huiles (à consommer, à brûler) dans Paris, elles peuvent utiliser la modalité même du débit, au volume ou au poids, pour entrer en concurrence, pour s'inspecter l'une l'autre, pour diligenter plusieurs opérations de police. Tels deux ordres de grandeur, à la fois matérielle et sociale, le volume et le poids renvoient à des outillages différents en même temps qu'à des rapports différents avec la clientèle.

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