1758-1759. Six Corps et toiles peintes

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Jean-Damien [https://orcid.org/0000-0002-0754-9130] Généro et al., « 1758-1759. Six Corps et toiles peintes », Factums des métiers, ID : 10.34847/nkl.c2b2k7hj


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Résumé Fr

Ce qu'on appelle la "querelle des toiles peintes" anime dans les années 1750 un lourd débat après soixante-dix ans de prohibition des indiennes ou toiles imprimées de confection étrangère (mais aussi française), en vue de protéger les manufactures nationales de la soie. Tandis que plusieurs projets de libéralisation du commerce sont à l'étude contre les privilèges des corporations, sous l'égide de Vincent de Gournay, celui-ci, qui vise à lever l'interdiction de ce type de cotonnades, se joue en grande partie à l'intérieur même des corporations, voire à l'intérieur des Six Corps des marchands de Paris. Une même corporation à l'image des merciers peut abriter des positionnements très différents selon que le marchand investit les circuits d'importation ou les réseaux manufacturiers intérieurs. C'est pourquoi il faut prendre garde aux paroles relativement uniformes produites par les corporations au cours de ce débat, prenant souvent fait et cause pour le maintien des interdits. Elles cachent des avis plus ambigus sur la question, et cachent surtout des pratiques clandestines d'introduction et d'écoulement des toiles peintes depuis l'Angleterre ou la Hollande, au bénéfice de nombreux marchands incorporés de la capitale.

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