Le Québec à la conquête de Shakespeare : traduction, théâtre et société

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2017

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Annie Brisset, « Le Québec à la conquête de Shakespeare : traduction, théâtre et société », Equivalences, ID : 10.3406/equiv.2017.1516


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Résumé En Fr

Shakespeare was a latecomer on the Quebec stage. Relatively ignored until after the Second World War, his plays began to be translated in the late 1960s. However, it wasn’t until the turn of the 21st century that Shakespeare finally began to be translated and performed regularly. The 1988-1989 season, commonly known as the “ Shakespeare spring” coincided with the period in which Quebec theatre evolved and became a socially autonomous field. Measuring themselves against Shakespeare and his rich narrative and stylistic devices, authors and translators contributed to reviving a literary language on stage, long discarded in favour of vernacular language. In addition to the social context and the theatrical field, examples taken from the main translators of Shakespeare (J. L. Roux, A. Maillet, M. Garneau and N. Chaurette) serve to shed light on the factors that influence the selection and the processing of the very same plays, such as the translator’s personal itinerary, or even the audience and the place of the performance. The opposition between translation and adaptation is revisited in the light of recent works on the definitions and practices of translation.

Shakespeare est arrivé tardivement sur les scènes francophones du Québec. Relativement ignoré jusqu''après la Seconde Guerre mondiale, il commence à être traduit à la fin des années 1960. Il faut néanmoins attendre le tournant du XXIe siècle pour que Shakespeare soit enfin traduit et joué de façon régulière. La saison 1988-1989, ce qu’il est convenu d’appeler le “ printemps Shakespeare”, coïncide avec une période durant laquelle le champ théâtral québécois se transforme et conquiert son autonomie. En se mesurant à Shakespeare, à la richesse de ses procédés narratifs et stylistiques, auteurs et traducteurs contribuent à rétablir sur scène une langue littéraire longtemps écartée en faveur de la langue vernaculaire. En plus du contexte social et du champ théâtral, les exemples puisés chez les principaux traducteurs québécois de Shakespeare (J.-L. Roux, A. Maillet, M. Garneau et N. Chaurette) servent à éclairer les facteurs qui influencent la sélection et le traitement des mêmes oeuvres, comme la trajectoire personnelle du traducteur ou encore le public et le lieu des représentations. L’opposition entre traduction et adaptation est revisitée à la lumière des travaux récents sur les définitions et les pratiques de traduction.

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