Mémorisation de phrases et niveau d'efficience verbale de sujets adultes

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1979

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Marie-France Ehrlich et al., « Mémorisation de phrases et niveau d'efficience verbale de sujets adultes », L'Année psychologique, ID : 10.3406/psy.1979.28279


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Résumé En Fr

Summary Subjects with a high (ni) or low (n2) level of verbal proficiency — a distinction based on a test involving examination of scrambled sentences — learned a set of eight sentences. Each sentence had six elements : three nuclear elements and three modifiers. There were eight trials in two experimental conditions : a) cumulative method (m1) : the three nuclear elements were presented on the first two trials and the modifiers were introduced progressively over subsequent trials ; b) the classical method (m2) : all the elements were presented on the first trial. All subjects were given a recall test after a one month delay. The results showed that verbal proficiency plays a decisive role : on trial one the performance of the n2 group was lower than the performance of the n1 group and this difference increased over subsequent trials. A detailed data analysis showed that the group n2 could not attain a stable organization of the SVO nuclear groups and consequently could not integrate the modifiers into them. The cumulative method did not improve the performance. After the one month delay, the performance of group n2, in absolute value, was lower than the performance of group ni but the forgetting rate was very similar in both groups. It seems that group n2 benefited from the cumulative method, since the classical method produced worse performance than the cumulative one.

Des sujets de niveau d'efficience verbale élevée (ni) ou faible (n.2) — distinction établie sur la base des résultats à un test de vérification de phrases en désordre — apprennent une série de huit phrases constituées de six éléments : trois nucléaires et trois modificateurs. L'apprentissage comporte huit essais et il est réalisé dans deux conditions : méthode cumu- lative (m1) : présentation des seuls éléments nucléaires puis introduction progressive des modificateurs, et méthode classique (m2) : présentation de tous les éléments dès le premier essai. Une épreuve de rétention à long terme est effectuée après un délai d'un mois. Les résultats montrent que le niveau d'efficience verbale des sujets joue un rôle décisif : dès le premier essai, les sujets n2 présentent des performances inférieures à celles des sujets ni et l'écart entre les deux groupes de sujets va en augmentant au cours de l'épreuve. Une étude approfondie des données indique que les sujets de niveau verbal faible (n2) ont des difficultés à structurer et à stabiliser les groupes nucléaires SVO au cours des essais et par suite à y intégrer les éléments modificateurs. La méthode cumulative ne permet pas aux sujets n2 de surmonter ces difficultés. Après un délai d'un mois, les performances des sujets n2 sont, en valeur absolue, inférieures à celle des sujets ni, mais les taux de rétention sont très similaires et les sujets n2 semblent alors avoir tiré profit de la méthode cumulative, puisque leur taux de rétention est supérieur à celui observé dans le cas de la méthode classique.

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