De la compétence linguistique aux compétences langagières

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1992

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Jean Vivier, « De la compétence linguistique aux compétences langagières », Repères. Recherches en didactique du français langue maternelle, ID : 10.3406/reper.1992.2046


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Résumé Fr

Dans quelle mesure la compétence linguistique dépend-elle de l'héritage propre à l'espèce humaine et quel est l'apport de l'expérience ? Un apprentissage par imprégnation suffit-il pour l'expliquer ? Faut-il admettre une programmation universelle propre à l'espèce ? Faut-il analyser ce savoir comme résultante d'interactions fonctionnelles ? Répondre à ces questions est d'autant moins aisé que cette compétence n'est pas directement observable. Elle ne peut être qu'un modèle abstrait. Celui que Chomsky a proposé dans les années 1960/70 a séduit bien des chercheurs et beaucoup d'enseignants. Des psychologues se sont, en effet, donné pour but de vérifier la réalité psychologique de ce modèle. On croyait que la grammaire devait représenter effectivement les processus cognitifs mis en oeuvre dans la reconnaissance des phrases. Mais la psycholinguistique a subi très tôt des transformations, venant de l'évolution de la linguistique comme de la psychologie. Et ces transformations ont bousculé la belle assurance des années 70. Que faire aujourd'hui de ce terme de compétence ? Il varie selon les contextes : il semblait fortement lié à la syntaxe or il reçoit désormais de multiples adjectifs tels que discursive, communicative, sociolinguistique, scripturale..., ceux que nous proposons de regrouper sous l'adjectif «langagier». Toutefois si ce regroupement présente une utilité pour la théorisation didactique, rien ne permet de le fonder sur une théorie générale du langage. Cela n'empêche pas cependant les didacticiens de s'inspirer du débat lié à la notion de compétence pour définir des orientations pratiques.

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