« Il nous faut des preuves ». Compétences de lecteurs et compétences de spectateurs : l'exemple du récit policier télévisuel

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2000

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Brigitte Chaix et al., « « Il nous faut des preuves ». Compétences de lecteurs et compétences de spectateurs : l'exemple du récit policier télévisuel », Repères. Recherches en didactique du français langue maternelle, ID : 10.3406/reper.2000.2330


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Résumé En Fr

"We need proof". Reader skills and viewer skills : the example of the tv detective series. Brigitte Chaix, François Quet, Grenoble IUFM, Valence. There is no exact correspondence between representations of the filmed narrative on the one hand and the spoken narrative on the other hand ; however, the understanding of films and of texts have enough points in common for the approach to televised fiction at school to be applied to the larger framework of a didactic method relating to understanding/interpreting. The work and reflection presented in this article are essentially the result of the activities of a teacher training class (a "memory workshop" in second-year teacher training). Firstly, we endeavoured to show that the reception of televised stories cannot be studied using merely the principles of narratology or with the aim of "finding" the constants of a "code". On the contrary, the diversity of the dues and the numerous ways of linking them foster ambiguity, interpretive debate, and reasoned justifications of understanding. Secondly, an oral reconstruction of a detective cartoon (Fennec) by second-cycle pupils (six and seven-year-olds) enables us to present some of the difficultes pupils encounter when trying to understand the motivation behind a piece of fiction which is nevertheless targeted at them, but it also enables us to highlight some of the comprehension strategies that these young viewers possess.

Il n'y a pas d'homologie stricte entre les systèmes de représentation du récit filmé d'une part et de la narration verbale d'autre part. Cependant, la compréhension des films et celle des textes présentent suffisamment d'analogies pour que l'approche des fictions télévisuelles à l'école puisse être conduite dans le cadre plus large d'une didactique de la compréhension-interprétation. Les travaux et les réflexions présentés dans cet article sont issus principalement d'un travail de formation (un « atelier-mémoire » en 2e année d'IUFM). Dans une première partie, on s'est efforcé de montrer que la réception des récits télévisuels ne peut être explorée avec les seules ressources de la narratologie ou dans le but de « retrouver » les constantes d'un « code ». Au contraire, la diversité des indices et les multiples manières de les mettre en relation favorisent l'ambiguïté, le débat interprétatif et la justification argumentée de la compréhension. Dans la deuxième partie, la restitution orale, par des élèves de Cycle 2, d'un dessin animé policier (Fennec) permet de présenter quelques unes des difficultés des élèves pour comprendre les ressorts d'une fiction qui leur est pourtant adressée, mais elle permet aussi de mettre en valeur quelques unes des stratégies de compréhension dont disposent ces jeunes spectateurs.

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