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Florence Wenzek et al., « Entretien avec Mwanajuma J., née en 1939, non scolarisée. - 1 », COllections de COrpus Oraux Numériques, ID : 10.34847/cocoon.8d310a21-2cbc-442c-b10a-212cbc042c6d
L’entretien a eu lieu le 14 novembre 2019 dans la ville de Tanga, chez Mwanajuma J., où j’étais introduite par son petit-neveu, Mohamed. Celui-ci reste avec nous pendant l’entretien, et une amie de Mwanajuma J., avec qui je mène un entretien dans la foulée (Mwanahamisi M.), est là également et intervient ponctuellement. Au fur et à mesure de l’entretien, d’autres personnes arrivent, dont le fils de Mwanajuma J. et un jeune homme, tandis que diverses femmes passent : nous sommes dans une pièce ouverte sur le couloir central de la maison.L’entretien est assez court (30 minutes) et fastidieux par moments : je ne la comprends pas toujours bien, notamment parce que son swahili comprend de nombreuses spécificités propre aux régions rurales de Tanga, tandis qu’elle n’a pas une très bonne ouïe. Par ailleurs, elle développe très peu ses réponses, donc j’ai particulièrement besoin de la relancer, parfois sans succès. Toutefois, cet entretien fournit des aperçus riches sur les perspectives d’une femme qui n’a pas eu accès à l’éducation formelle ni enfant, ni adulte, du fait d’une précarité matérielle qui a toujours pris le dessus.La fin de la transcription est le début d’un second entretien de 12 minutes mené avec elle le 26 novembre 2019. Il se poursuit ensuite sur les parcours de ses enfants, mais je n’ai inclus ici que le début, qui donne des compléments importants sur son profil familial. Nous étions alors seules, dans sa chambre.Les passages coupés, signalés par « [...] » ne sont que de courts groupes de mots inaudibles. La transcription est restée aussi proche que possible de l’enregistrement, avec les hésitations et répétitions propres au discours oral. Les notes dans la version swahilie portent sur des points de langue, celles dans la version française donnent d’autres compléments utiles à la compréhension et à la mise en perspective des propos tenus. Le vouvoiement n’existe pas en swahili, c’est un ajout propre à la version française.