2 mai 2023
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Amanda Murphy, « Autotraduction et intermédialité chez Raymond Federman », Nouveaux cahiers de Marge, ID : 10.35562/marge.510
Cet article met l’œuvre bilingue et autotraduite de l’auteur expérimental franco-américain Raymond Federman (1928-2009) en relation avec certaines transpositions intermédiales auxquelles l’auteur a pu participer. La transposition vers d’autres médias est ici considérée comme une forme d’actualisation – une mise en mouvement au contact du corps d’un récepteur – de l’oralité (la présence du corps) de l’œuvre première, régime de perception dont on dépend face aux textes radicalement multilingues, comme ceux de Federman qui appellent plus à une lecture par les sens que par le sens. Ainsi traduction et transposition participent-elles d’un même procédé, les œuvres originales et les nouvelles créations se nourrissant mutuellement, et devant, donc, être lues comme un ensemble.