La notion de « terrain(s) » dans la formation des futurs enseignants en langues-cultures

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27 mai 2024

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Séverine Behra et al., « La notion de « terrain(s) » dans la formation des futurs enseignants en langues-cultures », Recherches en didactique des langues et des cultures, ID : 10.4000/11qa7


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En didactique des langues-cultures, la notion de « terrain(s) » est polysémique. Les terrains, en tant que construit social, constituent un espace éducatif délimité et un champ de pratiques. Dans l’acception que nous privilégions, les terrains ne se contentent pas d’héberger des pratiques, ils les produisent et les légitiment, avec une dynamique propre. Les divers usages de la notion de « terrain(s) » révèlent in fine des idéologies sous-jacentes aux langues-cultures et à leur enseignement-apprentissage. Ainsi, cette notion a-t-elle des incidences non négligeables sur la préprofessionnalisation des enseignants de langues-cultures. Au cœur de l’écologie préprofessionnalisante, notre contribution considère trois types terrains que côtoient les futurs enseignants de l’École et formule quelques constats liés aux facteurs qui ne facilitent pas leur cohabitation. Dans quelle mesure la notion de terrain peut-elle contribuer à la préprofessionnalisation ? Pourrait-on alors mieux relier entre eux des terrains diversement mobilisés en formation, pour construire du sens pour les langues-cultures ?

In the field of foreign languages and cultures, the notion of “terrain” is multifaceted. The “terrain”, considered as a social construct, is both a delimited educational space and a field of practice. In this specific meaning, the “terrains” are not only hosting practices, but they also produce and legitimise them, with their own dynamics. The various uses of the notion of "terrain” reveal some ideologies underlying languages-cultures and their teaching and learning. Thus, it has significant implications for the teacher education. As a point of main interest in the pre-professionalisation ecology, our contribution examines three types of “terrains” that future primary teachers come into. Our questions consider the (foreign) languages and cultures at school in relation to the school language and the home languages because their cohabitation is not always that facilitated. In such a context, the question is to better understand to what extend the notion of “terrains” contribute to pre-professionalisation? Can we then better link together the contributing “terrains” of a teacher education supporting foreign languages and cultures to make it more relevant to languages and cultures in their diversity.

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