N’enseigne pas chez nous qui veut ! Les motifs de l’engagement des enseignants en microlycée

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25 juin 2024

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Joël Zaffran, « N’enseigne pas chez nous qui veut ! Les motifs de l’engagement des enseignants en microlycée », Revue française de pédagogie, ID : 10.4000/11w0d


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Le microlycée est un dispositif expérimental de retour volontaire aux études des jeunes en situation de décrochage scolaire. Sa mission est de les mener jusqu’aux épreuves du baccalauréat. Pour cela, des enseignants sont disposés à accompagner ces jeunes, quitte à sortir de leur rôle professionnel. L’article s’intéresse à ces enseignants qui s’engagent dans un microlycée malgré les infléchissements statutaires pour tenir la relation avec les jeunes. Quels sont les motifs de leur engagement ? Pour répondre, l’article procède en trois temps. Dans un premier temps, il présente le dispositif. Dans un deuxième temps, il repère dans les entretiens avec les enseignants les raisons du désir de « faire l’école autrement » qui préexiste à l’entrée au microlycée. Dans un troisième temps, il s’attarde sur le fonctionnement du microlycée de manière à montrer que les relations entre les pairs sont une condition de l’engagement au même titre que les relations avec les jeunes. En conclusion, l’article montre que si le microlycée est indispensable aux jeunes, il est utile aussi aux enseignants.

The French microlycée or “micro high school” is an experimental programme designed to help high school students who have left school without graduating to return to school on a voluntary basis. Its mission is to help them pass their baccalaureate exams. To achieve this, teachers are willing to support these young people, even if it means stepping outside their professional role. This article looks at the teachers who commit themselves to a “micro high school”, despite statutory changes, in order to maintain a relationship with the re-enrolees. What are the reasons for their commitment? To answer this question, the article proceeds in three stages. First, it presents the microlycée. Secondly, in interviews with teachers, it identifies the reasons for the desire to “do school differently” that pre-existed entry to it. Thirdly, it examines the operation of the “micro high school”, showing that peer relationships are just as much a condition of commitment as relationships with young people. In conclusion, the article shows that while the “micro high school” is indispensable to young people, it is also useful to teachers.

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