The perception of swear words by French learners of English: an experiment involving electrodermal activity

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19 novembre 2019

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Anglophonia

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Anastasija Rastovic et al., « The perception of swear words by French learners of English: an experiment involving electrodermal activity », Anglophonia, ID : 10.4000/anglophonia.2254


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Résumé Fr En

Entendre des mots grossiers ou des mots tabous met souvent mal à l’aise. Cependant, il a été démontré que la réponse émotionnelle qui en découle est plus forte lorsque les mots sont dans la langue maternelle (L1) de l’auditeur plutôt que dans une deuxième langue (L2). Pour répliquer ces résultats, nous avons réalisé une expérience dans laquelle nous avons demandé à des apprenants francophones de l’anglais d’écouter des mots grossiers (des mots émotionnellement neutres ont été inclus comme contrôles) en anglais et en français alors que leur activité électrodermale (EDA) était enregistrée. L’EDA reflète les légères fluctuations de la conductance de la peau dues à des variations dans l’activité des glandes sudoripares. Ces variations sont corrélées à l’état émotionnel du participant et, en particulier, indiquent des états d’excitation et de stress. Les résultats ont montré une interaction entre le type de mot et la langue : les mots grossiers provoquaient une réaction émotionnelle plus forte que les mots neutres, mais seulement dans la langue maternelle des participants. Ces résultats sont en accord avec l’hypothèse que la L1 et la L2 pourraient être incarnées différemment, la L2 étant traitée seulement sur le plan sémantique et non affectif. Nous discutons également le rôle de différents facteurs dans la manière dont la L2 est traitée sur le plan émotionnel.

Hearing swear words or taboo words causes us discomfort. Research suggests that emotional responses caused by such words are stronger when the words are spoken in the listener’s first language (L1), rather than their second language (L2). We attempt to replicate these findings with a perceptual experiment. French learners of English were asked to listen to English and French swear words while their electrodermal activity (EDA) was monitored. Emotionally-neutral words were also included as baseline. EDA records small fluctuations in skin conductance caused by variations in the activity of sweat glands. Such variations are known to be correlated to the emotional state of the listener and reflect levels of stress or arousal in particular. We found a Word type ✕ Language interaction, which shows strong emotional reactions to swear words limited to the listener’s first language. This supports the claims that the L1 and L2 may be embodied differently, with the L2 being processed only semantically but not affectively. The role of different factors on L2 emotionality is discussed.

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