24 juin 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jean-Marc Gouanvic, « Chapitre IV. La traduction et ses agents : Boris Vian, Raymond Queneau et Michel Pilotin », Artois Presses Université, ID : 10.4000/books.apu.6106
Il ne suffit pas que les œuvres soient considérées comme de la « littérature » par leurs auteurs pour qu’elles soient effectivement tenues pour telles dans un espace culturel. On l’a vu à propos des romans de Jules Verne, que les critiques du Mercure de France et de la NRF excluent du circuit lettré. Cette exclusion fondée sur le classement « littéraire/non-littéraire » présuppose une idée du « littéraire » reposant entièrement sur les goûts des agents (principalement les critiques) qui s’éri...