L’héritier de survivants, « migrants » des années 20, peut-il affronter les « migrants » d’aujourd’hui ?

Fiche du document

Date

16 mars 2020

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Janine Altounian, « L’héritier de survivants, « migrants » des années 20, peut-il affronter les « migrants » d’aujourd’hui ? », Presses de l’Inalco, ID : 10.4000/books.pressesinalco.35744


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr De En

Cet article ne s’intéressera pas aux dispositifs de traduction que le pays d’accueil devrait offrir à la parole des migrants mais plutôt à ses institutions éventuelles qui devraient permettre à ces migrants d’en acquérir la langue et la culture afin de pouvoir y traduire, eux, leur histoire en position de sujet et de citoyen. Cette orientation de l’article où les migrants ne seraient pas l’objet mais le sujet de l’éthique de la traduction explique pourquoi la question que pose son titre obtient pour réponse : « L’héritier de survivants, migrants des années 20, ne peut pas affronter les « migrants» d’aujourd’hui » car les facteurs d’intégration qui promouvaient l’apprentissage de la langue et de la culture que les parents de l’auteur rencontrèrent autrefois dans leur « pays d’accueil » n’existent pratiquement plus pour les migrants d’aujourd’hui en raison de données sociopolitiques radicalement différentes.

Dieser Artikel beschäftigt sich nicht mit den gegebenen Rahmenbedingungen der institutionellen Übersetzung, die die Aufnahmeländer den Migranten zur Verfügung stellen sollten, sondern mit den eventuell verantwortlichen Institutionen, die es den Migranten erlauben, die Sprache und die Kultur zu erlernen, um letztendlich ihre eigene Geschichte als mündige Bürger übersetzen zu können. Diese Orientation des Artikels, in der die Migranten keine Objekte, sondern Subjekte der Ethik der Übersetzung sind, erklärt warum die Antwort zur Frage im Titel folgend lautet : „Der Nachfolger der überlebenden Migranten um 1920 kann den heutigen Migranten nicht gegenüberstehen“, weil die Faktoren der Integration, die damals das Erlernen der Sprache und der Kultur förderten, die die Eltern des Autoren in ihrem Aufnahmeland gefunden hatten, heutzutage wegen unterschiedlichen soziopolitischen Rahmenbedingungen praktisch nicht mehr existieren.

This article is not concerned with the existing conditions of institutional translation, that the welcoming countries are due to provide to the migrants, but instead with the responsible institutions that would enable the migrants to learn the language and the culture to a point where they are eventually able to translate their own story in a position of subject and citizen. The orientation of this article, in which the migrants aren’t objects, but subjects of the ethics of translation, explains why the answer to the question in the title is as follows: “The descendants of the surviving migrants of the 1920s cannot face today’s migrants”, because the factors of integration that enabled the learning of the language and culture of the author’s parents in their welcoming country, do not exist anymore due to different sociopolitical conditions.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en