Migration, exil et traduction

Résumé 0

Dans le cadre des rapports transversaux entre les sphères linguistiques germanophone et francophone en Europe, les conditions et les pratiques de la traduction, envisagées dans une perspective diachronique, sont enrichies, dans la lignée du spatial turn des études culturelles, par le facteur espace, afin de montrer ou d’interroger la coïncidence entre la circulation des personnes et des textes. Dans quels cas, dans quelles périodes historiques en particulier le déplacement des hommes favorise-t-il la prise en compte de l’étranger ? Quel est le lien avec la traduction ? Quelles sont les différences dans la position sociale et institutionnelle du traducteur d’une ère culturelle à l’autre ? Y a-t-il des lieux spécifiques de la traduction ? Traduction et histoire mettent-ils en jeu des transferts binaires, triangulaires ? La réflexion s’inscrit globalement dans un temps long, allant du Moyen Âge à nos jours, la période du xviiie au xxe siècle étant cependant privilégiée, et certains moments clés comme la Révolution française, l’entre-deuxguerres (pour les exilés allemands) et la période de l’Occupation, étant cruciaux.

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