Meat for the gods

Fiche du document

Date

6 septembre 2018

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches En Fr

Meats Produits carnés

Citer ce document

Gunnel Ekroth, « Meat for the gods », Presses universitaires de Liège, ID : 10.4000/books.pulg.1677


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

In Homer, the practice of giving the gods cooked meat is evidenced by Eumaios’ sacrifice in Odyssey XIV, while at this and other sacrifices pieces of raw meat from the animal victim were placed on top of the thighbones, which were then burnt in the altar fire as a part of the god’s portion, a procedure labelled omothetein. In the Classical period, gifts of meat for the gods are well attested in the epigraphical evidence, in the form of trapezomata or theoxenia, but also in literary sources and iconography. This paper will discuss when the practice of meat offerings came into being and how it develops, what the gods may have been thought of actually receiving on these occasions and why meat was given. It will be argued that the gifts of meat for the gods may have arisen from the honouring of kings and exceptional individuals with choice portions of meat, and that their growing importance in cult can be linked to the significance of banquets in Archaic society as a means for expressing status and hierarchies, perhaps under the influence of Near Eastern ritual practices. The gods were never perceived as craving or eating the meat and the central concept of meat offerings was the bestowing of honour, time. Still, by offering the gods something, which both could and was consumed by man, the meat offerings may have created possibilities for a different and closer interaction between mortals and immortals, in particular by evoking a context of xenia.

Chez Homère, le fait de donner de la viande cuite est attesté par le sacrifice d’Eumée au chant XIV de l’Odyssée. À cette occasion et lors d’autres sacrifices, des morceaux de viande crue de l’animal sacrificiel étaient placés sur les os des cuisses, ils étaient ensuite brûlés à la flamme de l’autel et faisaient partie de la part du dieu, une procédure appelée omothetein. À la période classique, les dons de viande pour les dieux sont bien attestés dans la documentation épigraphique, sous la forme de trapezomata ou de theoxenia, mais aussi dans les sources littéraires et l’iconographie. Cet article étudie le moment d’émergence de la pratique des offrandes de viande, son développement, ce que les dieux étaient censés recevoir en de telles occasions et la raison de donner de la viande. Les dons de viande pour les dieux pourraient être issus de la pratique d’honorer les rois et les individus exceptionnels par des morceaux de choix. Leur importance croissante dans le culte peut être liée à la signification donnée au banquet dans la société archaïque en tant que moyen d’expression des hiérarchies et des statuts, peut-être sous l’influence de pratiques rituelles proche-orientales. Les dieux n’étaient pas perçus comme avides de viande ou la mangeant, et le concept au cœur de l’offrande de viande était la part d’honneur, la timê. Ainsi, en étant quelque chose qui, tout à la fois, pouvait être, et était, consommé par les hommes, l’offrande de viande aux dieux pourrait avoir créé des possibilités d’interaction différente et plus étroite entre les mortels et les immortels, en particulier par l’évocation d’un contexte de xenia.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en