5 février 2015
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Julie Doyon, « De la clandestinité à la « fausseté » : la fraude matrimoniale à Paris au xviiie siècle », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.5638
« Et la loi outragée est réduite au silence ; car on a tourné contre elle ses propres formes avec une coupable adresse. » « D'autres se marieront clandestinement, et sans que vous ni moi en sachions rien » : comme le note ironiquement Furetière (1619-1688) les mariages clandestins réussis sont ceux dont on ignore tout. Emblématiques des manières de penser le fait clandestin, ils sont systématiquement cités en exemple par les dictionnaires des xviie et xviiie siècles, où ils sont définis comme...