22 octobre 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Anthony Falgas, « Chapitre 2 : Le rejet de l’assimilation de la propriété à la compétence judiciaire », Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, ID : 10.4000/books.putc.6649
861. Il convient de se défaire de ce mythe juridique selon lequel l’autorité judiciaire serait la gardienne, par essence, du droit de propriété. Ce principe, qui tire davantage de la tradition que du droit le fondement de sa légitimité, n’est consacré par aucune norme du droit positif. 862. Ce principe sacro‑saint ne repose sur aucun fondement juridique. Il ressort d’une jurisprudence séculaire, qui remonte au XIXe siècle, non pas une attribution générale mais une compétence spécifique des tr...