I curiosi nel tit. 29 del Libro VI del Codex Theodosianus

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4 mars 2020

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Formigoni Candini Wanda, « I curiosi nel tit. 29 del Libro VI del Codex Theodosianus », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.48494


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Le titre 29 du Livre VI du Code Théodosien contient douze constitutions qui, échelonnées de 355 à 415, déterminent tâches et devoirs auxquels les curiosi sont tenus. Provenant de la schola des agentes in rebus, ces fonctionnaires-inspecteurs étaient envoyés dans les provinces pour surveiller le bon fonctionnement du cursus publicus. L’historiographie donne une image sinistre de ces fonctionnaires: assimilés à des espions, ils accompliraient en outre uniquement par la force les tâches qui leur étaient assignées. Mais à la lecture des constitutions du Code Théodosien, tout autre apparaît la réalité de leurs missions. Ils assurent la surveillance et le contrôle du cursus publicus et disposent pour ce faire d’un réel pouvoir de police, mais ils se voient aussi confier des missions de surveillance tant de la vie politique que de l’activité économique. En cherchant à établir quelles étaient concrètement les tâches qui leur étaient confiées, j’ai été conduite à examiner leurs rapports avec ces hauts fonctionnaires que sont le praefectus praetorio, le comes sacrarum largitionum et, bien sûr, le magister officiorum. Si Constance II semble faire largement confiance aux curiosi, les dispositions prises par ses successeurs révèlent que leurs responsabilités seront réduites et leurs fonctions revues.

Title 29 in Book VI of the Theodosian Code comprises twelve constitutions which were drawn up between 355 and 415, setting what tasks and duties the curiosi were assigned. These civil servants, who came from the schola agentes in rebus, were dispatched to the provinces to supervise how the cursus publicus worked. Historiography gives a grim image of those civil servants. As a matter of fact, they were often depicted as spies and allegedly resorted to sheer force only to carry out their assignments. But the reading of the constitutions of the Theodosian Code sheds new light on what their missions were actually about. They kept a close eye and watched the cursus publicus and, in order to do so, could enjoy real policing power but they were also entrusted with keeping watch on both the provinces’politics and economy. My endeavour to determine what the missions they were entrusted with really were led me to examine their relations with such high-ranking officials as the praefectus praetorio, the comes sacrarum largitionum and, naturally enough, the magister officiorum. If Constantius II largely seems to have trusted the curiosi, the decisions made by his successors show they were assigned lesser responsibilities and that their functions were reassessed.

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