Rôles et valeurs des emplois en « c’est » dans le corpus Philosophèmes

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7 septembre 2021

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Philippe Roiné et al., « Rôles et valeurs des emplois en « c’est » dans le corpus Philosophèmes », UGA Éditions, ID : 10.4000/books.ugaeditions.24285


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Le présent chapitre porte sur le corpus Philosophèmes constitué de trente discussions à visée philosophique permettant d’aborder l’usage de la langue spontanée dans un contexte scolaire à partir de sujets sensibles (l’amour, la mort, le conflit, etc.). Ce corpus permet de disposer de paroles véritables d’élèves et d’enseignants nous invitant à porter un regard sur l’activité réflexive. Nous avons fait l’hypothèse que les élèves orientés sur des conduites de raisonnements individuelles et collectives produisent des faits de langue particuliers. Ainsi, nous nous intéressons aux structures en « c’est » quand elles interviennent dans des formulations de type définitionnel ou explicatif (Blasco & Pagani-Naudet, 2019 ; Blasco & Cappeau, 2017). Nous avons observé le fonctionnement de ces emplois pour comprendre la concomitance entre le dire et le penser en réalisant une étude, syntaxique et sémantique, suivie d’une étude pragmatique de quelques extraits clefs. Tout d’abord, une recherche outillée avec AntConc a permis de vérifier la variété des cotextes et de sélectionner les épisodes représentatifs sur le corpus Philosophèmes (Auriac-Slusarczyk et coll., 2012). Ensuite nous avons appliqué aux épisodes remarquables une analyse en grille syntaxique. Nous avons porté un regard pragmatique sur les usages en « c’est » prouvant qu’une dynamique interlocutoire particulière s’accordait à ces emplois. Une fouille complémentaire croisée avec le corpus Roiné sur les différents emplois de « c’est » nous a engagés dans une analyse fouillée des formes récurrentes de ce corpus. Au total, l’extraction de phénomènes morphosyntaxiques remarquables couplée à l’analyse pragmatique menée prouvent que les ateliers de philosophie présentent des espaces inédits expliquant les modalités particulières d’inscription de l’activité de la pensée dans les structures morphologiques de la langue, et vice-versa.

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