Islamizing Film Culture in Iran 

Fiche du document

Auteur
Date

30 mars 2004

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0764-9878

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5396

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess

Résumé 0

Deux décennies après la Révolution de 1978-1979, le cinéma est devenu partie intégrante de la République islamique. Il n'était pourtant pas en odeur de sainteté auprès des croyants et des clercs. Pour qu'il soit accepté, il a dû engager une restructuration majeure et les cinéphiles s'adapter aux contraintes du régime. Le cinéma post-révolutionaire iranien est un cinéma revivifié qui dispose de ses propres industries, de ses capitaux et affiche une idéologie unique. La réorientation idéologique a permis de multiples ouvertures sur le monde extérieur (?). Rejeté dans le passé comme frivole, le cinéma est redevenu une infrastructure indispensable à la Republique islamique. Autrefois méprisable, le travail dans l'industrie du film est devenu acceptable, voire même respectable, rendant possible l'entrée des femmes dans ce secteur d'activité et l'émergence d'un nombre de femmes cinéastes supérieure, durant la première décennie post-révolutionaire, à celui enregistré au cours des quatre-vingts années précédentes. Les films jugés uniquement sur leur pureté idéologique immédiatement après la Révolution ont été progressivement évalués en fonction de leur capacité à distraire et amuser. De toute façon, nous n'avons plus aujourd'hui affaire à un cinéma islamique, à un cinéma de propagande. En fait, deux types de cinéma coexistent. Le cinéma populiste a pleinement affirmé les valeurs islamiques post-révolutionaires au travers de multiples thèmes. Le cinéma de qualité tente quant à lui de critiquer les conditions sociales sous le gouvernement islamique. Des documentaires ont pu être réalisés sur la révolution, les huit années de guerre avec l'Irak et les luttes sociales. Le maître d'oeuvre de ce mouvement a été la télévision. Avec une exportation de cinquante films par an, dont beaucoup sont récompensés dans des festivals internationaux, le cinéma iranien est devenu partie prenante du nouveau cinéma mondial.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en