Les danseuses en Grèce antique. Performance, capacité d’agir et divertissement

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10 avril 2018

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Sarah Olsen, « Les danseuses en Grèce antique. Performance, capacité d’agir et divertissement », Clio. Femmes, Genre, Histoire, ID : 10.4000/clio.13829


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La « danse grecque antique » évoque en général des images de chœurs imposants et de festivités dionysiaques, ou encore d’Isadora Duncan dansant au milieu des ruines de l’Acropole. Dans cet article, j’étudie une figure peu connue de la danseuse de l’Antiquité : l’orchestris, ou danseuse de banquet. De ces femmes, marginalisées par leur genre et leur classe, il ne demeure que des traces éparses dans la littérature et les vestiges matériels. En réunissant ces traces, cet article met en lumière la place de la danseuse de banquet dans l’imaginaire culturel grec. Il montre ensuite que l’exploration fictionnelle de la subjectivité des femmes dans le dialogue III des Dialogues des courtisanes de Lucien doit nous inciter à réfléchir à la façon dont le mouvement et l’incarnation ont pu constituer – à toutes les époques – des sources essentielles, bien qu’à jamais hors de notre portée, de la capacité d’agir des orchestrides.

“Ancient Greek dance” tends to conjure images of stately choruses and Dionysiac revels – or perhaps Isadora Duncan, frolicking among the ruins. In this article, I examine a more elusive ancient dancer: the orchestris, or sympotic female dancer. Marginalized by gender and class, these women have left only scattered traces in the literary and material record. By drawing these traces together, this article illuminates the place of the sympotic female dancer in the Greek cultural imagination. I further argue that the fictional exploration of female subjectivity in performance in Lucian, Dial. Meret. 3 should prompt us to reflect on the ways in which movement and embodiment may have been crucial, if irretrievable, sources of agency for orchestrides in all periods.

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