Conjuring the Curse of Repetition or “ Sleeping Beauty ” Revamped : Angela Carter’s Vampirella and The Lady of the House of Love*

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12 novembre 2013

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Hennard Dutheil de la Rochère Martine, « Conjuring the Curse of Repetition or “ Sleeping Beauty ” Revamped : Angela Carter’s Vampirella and The Lady of the House of Love* », Études de lettres, ID : 10.4000/edl.216


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Résumé En Fr

This article illustrates Angela Carter’s literary practice through her utilization of “ Sleeping Beauty ” in the radio play Vampirella and its prose variation The Lady of the House of Love. It argues that Carter vampirised European culture as she transfused old stories into new bodies to give them new life and bite. Her experiments with forms, genres and mediums in her vampire fiction capture the inherent hybridity of the fairy tale as it sheds new light on her main source, Charles Perrault’s La Belle au bois dormant, bringing to the fore the horror and terror as well as the textual ambiguities of the French conte that were gradually obscured in favor of the romance element. Carter’s vampire stories thus trace the “ dark ” underside of the reception of the tale in Gothic fiction and in the subculture of comic books and Hammer films so popular in the 1970s, where the Sleeping Beauty figure is revived as a femme fatale or vamp who takes her fate in her own hands.

Cet article illustre la démarche littéraire d’Angela Carter à partir de deux réécritures de La Belle au bois dormant : la pièce radiophonique Vampirella et sa réécriture en prose The Lady of the House of Love. Carter vampirise la culture européenne en fusionnant ces vieilles histoires et en les transfusant dans de nouvelles formes, genres, et médias pour leur donner une nouvelle vie, et davantage de mordant. Son traitement du conte de fée révèle ainsi l’hybridité constitutive du genre en offrant un éclairage inédit sur le conte de Perrault. Carter met en évidence les éléments « horrifiques » de la deuxième partie du conte et les ambiguités du texte français qui sont souvent négligés au profit de la veine romanesque. Ses histoires de vampire peuvent donc se lire comme une réflexion sur la réception « obscure » du conte de fées dans la culture populaire, qui voit le personnage de la Belle au bois dormant prendre son destin en main et se réinventer en femme fatale ou vamp dans la bande dessinée et les séries B des années 1970.

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