Journaliste et traducteur : deux métiers, deux réalités

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30 avril 2009

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Résumé Fr En

Cet article explore quelques points de contacts entre journalisme et traduction, principalement du point de vue du traducteur professionnel. Après avoir rappelé les différents aspects de la traduction des médias, de son usage le plus classique (à l’université) aux récentes évolutions dues à Internet, les auteurs commentent des cas où les journalistes sont amenés à traduire, et analysent quelques exemples de traductions qui leur ont paru contestables. Il en ressort un traitement différent du discours, les journalistes ayant tendance à interpréter en dramatisant, de façon à accrocher leur public ou à suivre l’orientation de leur média, contrairement aux traducteurs qui gardent une certaine neutralité. Leur position par rapport à la langue elle-même est différente, les traducteurs montrant plus de réticences, du fait de leur formation, à utiliser des calques et des emprunts que les journalistes, qui tendent à refléter les usages les plus actuels.

This paper points out some contact points between journalism and translation, mostly from the viewpoint of the professional translator. The different aspects of media translation are first described, from the most traditional (at university) to the latest evolution via Internet. The authors comment on instances when journalists have to translate texts themselves and then analyse a few examples of seemingly questionable translations. They point out that journalists have a different approach to discourse and tend to interpret and dramatize it in order to capture their readers’attention or to follow their medium’s editorial line, unlike translators who remain more neutral. Their approach to language itself is also different, since translators, due to their training, seem to be more reluctant to use calques or borrow foreign words than journalists who tend to reflect trendy practices.

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