6 mars 2017
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Janice Argaillot et al., « Passages, ancrage dans la littérature de voyage », ILCEA, ID : 10.4000/ilcea.4069
Les articles qui composent ce numéro portent sur la problématique du passage et de l’ancrage dans la littérature de voyage. Ils portent sur la littérature italienne, hispanique et anglophone, du Moyen Âge à l’ère contemporaine. La période, large, allant du Moyen Âge avec l’étude d’Enea Silvio Piccolomini, humaniste du XVe siècle dont Serge Stolf est le spécialiste, à l’ère contemporaine avec les articles d’Isabelle Keller-Privat portant sur Lawrence Durrell ou de Françoise Besson sur la relation de l’homme au monde, permet de mieux cerner le genre hybride de la littérature de voyage, la fonction du voyage et des usages des lieux traversés, comme le souligne Gilles Bertrand pour la Méditerranée, et la problématique posée par les notions de passage et d’ancrage. Le passage vers l’ailleurs que relate le récit de voyage met en lumière des points d’ancrage qui peuvent être géographiques, culturels, politiques et génériques, et a contrario l’ancrage peut être vecteur d’émancipation, d’ouverture à l’Autre, grâce au medium qu’est le texte.